Lettre d’Ismaïl Lghazaoui, détenu à la prison locale d’Aïn Sebaâ au Maroc

La lettre d’Ismaïl Lghazaoui, écrite depuis la prison locale d’Aïn Sebaâ à Casablanca, où il purge une peine d’un an pour son activisme pro-palestinien, reflète une profonde détermination et un engagement inébranlable en faveur de la justice et de la dignité. Cette lettre s’inscrit dans la lignée des écrits de militants emprisonnés qui continuent à lutter pour la libération de la Palestine, transformant ainsi les lieux de privation de liberté en espaces de résistance.

Lghazaoui critique vivement la position officielle du Maroc, qui, selon lui, trahit la cause palestinienne en consolidant sa complicité avec l’entité sioniste. Il dénonce les décisions gouvernementales marocaines, telles que l’achat de satellites à des entreprises israéliennes, l’accueil de firmes israéliennes, et l’autorisation de navires transportant de l’armement à accoster dans les ports marocains. Ces actions sont perçues comme une contribution au génocide contre les civils palestiniens.

Cette lettre évoque également la répression des voix pro-palestiniennes au Maroc, où des militants sont arrêtés et condamnés pour avoir exprimé leur rejet de la normalisation des relations avec Israël. Lghazaoui souligne que malgré ces mesures répressives, la résistance et l’insoumission restent les seules voies pour rétablir le Maroc dans son statut de terre de liberté et de noblesse.

Du point de vue conceptuel, cette lettre peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la résistance non violente de Mahatma Gandhi et Martin Luther King Jr., qui mettent en avant l’importance de l’insoumission civile face à l’injustice. Lghazaoui incarne cette idée en continuant à défendre la cause palestinienne malgré les conséquences personnelles, illustrant ainsi la force morale et politique de la résistance non violente. De plus, sa lettre reflète les principes de solidarité et de justice sociale défendus par des penseurs comme Jean-Paul Sartre, qui soulignent l’importance de l’engagement et de la responsabilité individuelle dans la lutte contre l’oppression[1][3].
Source : https://indigenes-republique.fr/lettre-dismail-lghazaoui-detenu-a-la-prison-locale-dain-sebaa-a-casablanca-au-maroc/

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