Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Dans sa réflexion sur la décadence, Nietzsche adopte une perspective singulière en la concevant comme une manifestation de la désunion intérieure de l’homme, bien au-delà d’un simple relâchement des mœurs ou d’une quête effrénée de plaisirs[1][2]. Inspiré par la critique de la civilisation excessive, il rejoint sur ce point des analyses comme celles de Sigmund Freud sur le malaise dans la culture ou d'Oswald Spengler sur l’issue organique des civilisations[3]. Nietzsche mobilise la notion de « volonté de puissance » pour décrire le rapport paradoxal au surplus d’énergie vitale : ce n’est pas le manque mais l’excès — le « trop-plein » de vie et de force — qui fonde la création authentique et la vitalité de l’individu[5]. À l’image du dionysisme, cet excès peut renverser la tendance à l’épuisement, invitant à repenser la prodigalité et le gaspillage non comme des faiblesses, mais comme les signes d’une vitalité supérieure[5]. En ce sens, la décadence n’est pas un simple déclin ; elle révèle une crise profonde de la relation à soi et au monde, éclairant la tension entre la pulsion de dépassement et la tentation nihiliste — une problématique centrale des philosophies vitalistes et existentialistes.
https://engelsbergideas.com/essays/between-frustrated-wagnerians-and-unsatisfied-schopenhauerians-what-does-nietzsche-reveal-about-decadence/
Source : https://www.terreetpeuple.com/philosophie-reflexion-72/9644-lexces-est-une-force-ce-que-nietzsche-dit-de-la-decadence.html