Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La rupture entre les États-Unis et l’Europe, observée notamment lors de la Conférence de Munich sur la sécurité en 2025, marque un tournant historique dans les relations transatlantiques. Cette fracture est à la fois idéologique et stratégique, révélant des divergences profondes entre les valeurs et les intérêts des deux entités.
D'un point de vue idéologique, le discours du vice-président américain J. D. Vance, qui soutient ouvertement le parti d’extrême droite allemand AfD, illustre une rupture avec les principes démocratiques européens. Ce positionnement rappelle les théories de Carl Schmitt sur le politique, où les lignes de démarcation idéologiques deviennent des frontières insurmontables, menaçant la cohésion des alliances traditionnelles.
Sur le plan stratégique, cette rupture signifie que les États-Unis et l’Europe ne partagent plus une vision commune de la sécurité. Les déclarations de Vance suggèrent que les États-Unis ne se sentent plus obligés de défendre l’Europe, ce qui évoque les concepts de réalisme en relations internationales de Hans Morgenthau, où les intérêts nationaux priment sur les engagements alliés.
La situation en Ukraine accentue cette crise, car les Européens doivent maintenant assumer leur propre défense face à la menace russe, alors que les États-Unis semblent prêts à négocier une paix bilatérale avec la Russie sans impliquer l’Europe. Cela met en lumière la nécessité pour l’Europe de développer sa propre capacité de défense, comme le suggère la théorie de la sécurité collective de Karl Deutsch, où la coopération et l’autonomie sont essentielles pour maintenir la stabilité régionale.
En somme, la rupture entre les États-Unis et l’Europe oblige les Européens à reconsidérer leur stratégie de sécurité et à prendre en main leur propre destin, marquant ainsi une nouvelle ère dans les relations internationales.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11566/limportance-historique-rupture-entre-etats-unis-et-leurope