Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Luc Ferry aborde la condition moderne en s’appuyant sur une conception humaniste du monde, qu’il confronte à la montée de nouveaux enjeux sociaux et technologiques. À rebours de toute nostalgie, il affirme que le progrès scientifique et les bouleversements contemporains, notamment l’intelligence artificielle, constituent des avancées souhaitables, dans l’esprit du rationalisme kantien et du projet des Lumières, qui valorisent l’autonomie et la capacité de l’individu à penser par lui-même[1]. Cependant, il met en garde contre les dérives du wokisme et le repli narcissique, qui selon lui favorisent l’autocensure et le déclin du débat public, concepts que l’on pourrait rapprocher de la critique arendtienne de la perte de l’espace commun de parole[1].
Ferry insiste sur la nécessité de lier liberté et responsabilité, suivant une tradition qui va de Kant à Habermas : être libre, c’est pouvoir s’attribuer ses choix et ses discours, et non se contenter d’exprimer des intérêts communautaires ou particuliers[2]. Cette exigence de responsabilité individuelle, corollaire de la liberté, rend cette dernière redoutable, car elle expose chacun à la nécessité de justifier rationnellement ses actes et convictions, renouant ainsi avec l’idéal d’universalité de la raison[2][4].
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/luc-ferry-la-liberte-fait-peur-parce-quelle-implique-la-responsabilite/
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/luc-ferry-la-liberte-fait-peur-parce-quelle-implique-la-responsabilite/