Dans le contexte de la nomination de Manuel Valls au ministère des Outre-mer sous la présidence Macron, le rôle de ce ministère subit une transformation significative. Après des années de relative marginalisation, le ministère de la rue Oudinot regagne de l’importance. Cette évolution peut être analysée à la lumière de la théorie de la légitimité politique de Max Weber, qui souligne l’importance de la reconnaissance et de la valorisation des institutions par les acteurs politiques.
La nomination de Manuel Valls, un ancien Premier ministre expérimenté, indique une volonté de redonner du poids à ce ministère, particulièrement face aux crises urgentes dans les territoires ultramarins comme Mayotte et la Nouvelle-Calédonie. Cette démarche reflète une stratégie de réaffirmation de l’autorité étatique et de renforcement des liens entre la métropole et les territoires ultramarins, évoquant ainsi les concepts de gouvernance et de décentralisation développés par des penseurs comme Michel Foucault.
Ce changement de perspective s’inscrit également dans une logique de redéfinition des relations entre l’État central et les territoires périphériques, visant à sortir de l' »infantilisation » des Outre-mer, comme le souligne Manuel Valls. Cette approche s’apparente aux idées de développement durable et de gouvernance participative, où les territoires ultramarins sont considérés comme des acteurs à part entière dans la politique nationale.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/manuel-valls-ministre-d-etat-mais-huitieme-avec-le-portefeuille-de-l-outre-mer-sous-la-presidence-macron-20250108