Occident-Israël : l’ennemi à deux têtes ou les deux Satans

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Pierre-André Taguieff analyse dans son article la convergence des critiques visant l’Occident et Israël, mettant en lumière les dimensions intellectuelles et conceptuelles sous-jacentes à ces phénomènes. La critique de l’Occident, souvent amalgamée à une critique de la modernité, repose sur l’idée que cette dernière détruit les héritages, les traditions et les identités collectives, éléments essentiels à la vie humaine. Ce discours anti-occidentaliste s’appuie sur des courants traditionalistes qui remettent en question les valeurs de la modernité, la perçuant comme une force destructrice des continuités culturelles et historiques.

Taguieff souligne que cette critique radicale de l’Occident se combine fréquemment avec une hostilité envers Israël, créant ainsi une figure de l’ennemi à deux têtes. Cette dualité s’inscrit dans un contexte idéologique où les thèses traditionalistes et anti-modernes se croisent avec des formes de judéophobie, comme il l’a développé dans ses travaux sur l’antisémitisme et la judéophobie[1].

Cette analyse renvoie à des théories sur la construction des ennemis symboliques et la diabolisation de groupes spécifiques, concepts chers à la sociologie des conflits et à l’étude des idéologies. La critique de l’Occident et d’Israël, en se fondant sur des mythes accusatoires et des essentialisations, relève d’une dynamique idéologique qui cherche à délégitimer ces entités en les présentant comme des menaces à l’ordre traditionnel et aux identités collectives. Cette approche intellectuelle et conceptuelle permet de comprendre les mécanismes profonds qui sous-tendent ces formes de critique et de haine.
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/occident-israel-lennemi-a-deux-tetes-ou-les-deux-satans/

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