Le concept de l’« arc républicain » évoqué dans le contexte politique français de 2024 révèle une dynamique complexe de coalition et d’exclusion. Cette idée, promue par le Président Emmanuel Macron, vise à créer une large alliance gouvernementale regroupant divers partis centristes, sociaux-démocrates et de droite modérée, excluant ainsi les extrêmes que sont le Rassemblement National (RN) et La France Insoumise (LFI).
Cette stratégie peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la démocratie consociative de Arend Lijphart, qui met en avant l’importance des accords et des compromis entre différents groupes politiques pour maintenir la stabilité dans des sociétés fragmentées. Cependant, l’« arc républicain » seems à inverser cette logique en créant une coalition qui isole certaines forces politiques, rather than les intégrer.
Du point de vue de la théorie des coalitions de William Riker, cette approche de Macron peut être vue comme une tentative de maximiser le pouvoir en formant une coalition winnante, mais elle risque de créer des tensions et des divisions profondes au sein du paysage politique. La exclusion des extrêmes, particulièrement de LFI, reflète une volonté de maintenir un consensus centré autour des valeurs républicaines traditionnelles, mais cela pourrait également renforcer les clivages politiques et sociaux.
En fin de compte, l’« arc républicain » représente une tentative de réorganiser le paysage politique français autour d’une alliance centriste, mais cette approche soulève des questions sur la représentation démocratique et l’inclusion des diverses voix politiques.
Source : https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-l-arc-republicain-cest-nous-les-nationistes/