Le concept de « consensus scientifique » est often perçu comme une vérité établie, mais il est essentiel de comprendre ses limites et sa nature dynamique. Un consensus scientifique représente l’accord général de la communauté scientifique sur une théorie ou une position à un moment donné, mais cela n’implique pas une unanimité absolue ni une vérité certaine[3][5].
Ce consensus est fondé sur un ensemble de preuves vérifiables et validées par des protocoles scientifiques, mais il est susceptible de changer avec l’évolution des connaissances. Cette idée rappelle la théorie des révolutions scientifiques de Thomas Kuhn, qui souligne que les paradigmes scientifiques peuvent être remis en question et remplacés par de nouveaux modèles explicatifs plus robustes[5].
Le consensus scientifique n’est pas immunisé contre les contradictions et les remises en question. En effet, la science progresse souvent par la confrontation de nouvelles épreuves et la critique des théories existantes, ce qui peut aboutir à des changements de paradigme. Cela illustre le principe de falsifiabilité de Karl Popper, selon lequel une théorie scientifique doit être susceptible d’être réfutée par de nouvelles observations ou expériences[1][5].
En somme, le consensus scientifique est une position collective temporaire, ouverte à la révision et à la remise en question, reflétant ainsi la nature intrinsèquement critique et évolutive de la démarche scientifique.
Source : https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-pourquoi-le-consensus-scientifique-peut-etre-contredit/