Pour la défense du capitalisme #2 : « Le capitalisme conduit à une inégalité croissante »

Le texte de Rainer Zitelmann, dans sa défense du capitalisme, met en lumière plusieurs arguments clés qui contestent les critiques courantes contre ce système économique.

D’abord, Zitelmann souligne que le capitalisme a considérablement réduit la pauvreté mondiale. En Chine, par exemple, l’introduction de la propriété privée et des mécanismes de marché a fait chuter le taux de pauvreté extrême de 88% à moins de 1% depuis les années 1980, malgré une augmentation du nombre de riches. Cette dynamique est en ligne avec les observations de Steven Pinker, qui note que la moitié de la réduction de la pauvreté mondiale s’est produite au cours des 35 dernières années, période marquée par une expansion des principes capitalistes[1][3].

Zitelmann argue également que l’augmentation des inégalités, souvent critiquée, n’est pas nécessairement néfaste. Il prend l’exemple des fondateurs de WhatsApp, Brian Acton et Jan Koum, qui ont amassé une fortune colossale sans nuire à la société, mais en fournissant plutôt un service bénéfique à des milliards de personnes. Cette perspective s’aligne sur les idées de l’économie de marché, où l’innovation et la créativité peuvent générer des richesses sans nécessairement appauvrir les autres[3].

De plus, Zitelmann critique la manière dont les statistiques sur l’inégalité sont souvent présentées de manière erronée. Il cite les travaux de Damien Knight et Harry McCreddie, qui montrent que les médias confondent souvent les moyennes et les médianes, et ignorent les impôts et les transferts, ce qui conduit à des données trompeuses sur l’inégalité. Les économistes Phil Gramm, Robert Ekelund et John Early soutiennent également que, en tenant compte des impôts et des transferts, le rapport entre les revenus des plus modestes et des plus aisés est moins extrême que ce qui est généralement rapporté[3].

Enfin, Zitelmann suggère que la focalisation excessive sur l’inégalité dans le débat public peut être motivée par l’envie, une émotion souvent niée ou masquée. Cette idée est renforcée par l’anthropologue George M. Foster, qui note que l’admission de l’envie implique une reconnaissance de l’infériorité, ce qui est psychologiquement difficile. Zitelmann conclut que la priorité devrait être donnée à la réduction de la pauvreté plutôt qu’à la lutte contre l’inégalité, soulignant ainsi les bénéfices du capitalisme en termes de bien-être général[3].
Source : https://www.contrepoints.org/2024/08/26/475528-pour-la-defense-du-capitalisme-2-le-capitalisme-conduit-a-une-inegalite-croissante?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pour-la-defense-du-capitalisme-2-le-capitalisme-conduit-a-une-inegalite-croissante

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