Le système du chèque-éducation, inspiré par les idées de Milton Friedman, offre une solution pour redonner le choix aux familles, particulièrement aux familles pauvres, dans le contexte de l’éducation. Le système actuel de « bassins scolaires » ou de « carte scolaire » impose aux parents d’inscrire leurs enfants dans des écoles délimitées géographiquement, ce qui pénalise souvent les enfants de familles à faible revenu en les confinant dans des écoles de qualité variable.
Le chèque-éducation, en revanche, permet aux parents de recevoir une subvention de l’État correspondant au coût de l’éducation de leurs enfants, qu’ils peuvent utiliser dans l’école de leur choix. Cette approche s’aligne sur les principes de la théorie du choix public et de l’économie de l’éducation, où les parents, en exerçant leur libre choix, influencent directement le financement des écoles. Cela crée un quasi-marché scolaire où les écoles doivent répondre à la demande des parents, favorisant ainsi une diversification de l’offre éducative et une meilleure adaptation aux besoins spécifiques des enfants, y compris ceux en situation de handicap ou de difficultés d’apprentissage.
Cette approche se rapproche des idées de liberté de choix et de méritocratie défendues par Friedman, où l’objectif est de permettre à tous les enfants, quels que soient leurs antécédents socio-économiques, d’accéder à une éducation de qualité. En outre, ce système encourage l’autonomie des écoles, leur permettant de choisir leur projet pédagogique et leurs valeurs, ce qui peut améliorer globalement la qualité de l’éducation offerte[1][4].
Source : https://www.contrepoints.org/2024/09/01/352639-pourquoi-le-systeme-du-cheque-education-profiterait-il-avant-tout-aux-pauvres?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pourquoi-le-systeme-du-cheque-education-profiterait-il-avant-tout-aux-pauvres