La question du sens de la vie, abordée par la philosophe Susan Wolf, implique une interrogation profonde sur la signification et la valeur de l’existence. Wolf argue que pour que une vie ait un sens, deux conditions doivent être remplies. Premièrement, la vie doit procurer un sentiment d’accomplissement, ce qui relève de l’élément subjectif. Cela se manifeste par la passion et l’engagement envers certaines activités.
Deuxièmement, ces activités doivent avoir une valeur objective, c’est-à-dire être liées à quelque chose qui dépasse l’individu et possède une signification indépendante de soi. Wolf qualifie ce sentiment d’accomplissement de « sentiment d’accomplissement approprié », car il doit correspondre à la valeur objective des projets auxquels on se consacre.
Cette perspective s’aligne sur les idées existentialistes, selon lesquelles chaque individu doit choisir son propre destin et ses valeurs, mais avec l’ajout d’une dimension objective qui donne une portée plus large à ces choix. Ainsi, le sens de la vie, selon Wolf, n’est pas uniquement une affaire de bonheur personnel ou de moralité, mais plutôt une combinaison de passion personnelle et de contribution à quelque chose de plus grand et objectivement valable[2][5].
Source : https://laviedesidees.fr/Quand-la-vie-vaut-d-etre-vecue