Quand l’État refoule son passé

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Omer Bartov soutient que les sociétés qui tentent d’effacer leur passé pour se débarrasser de leur culpabilité finissent par compromettre leur avenir. Cette idée se base sur son travail de reconstitution de l’Histoire de l’Holocauste à travers des récits personnels et des sources diverses, incluant des témoignages de victimes, de perpétrateurs et de témoins.

Bartov critique la tendance à réduire l’Holocauste à une narration officielle et distante, préférant une approche plus immersive qui met en lumière la dimension personnelle et locale des événements. Il argue que cette approche permet de comprendre comment des individus ordinaires ont pu commettre des atrocités, en intégrant des concepts tels que la déshumanisation et la construction d’un ennemi fictif, similaires à ceux développés par des théoriciens comme Hannah Arendt sur la banalité du mal.

Bartov souligne également que l’effacement du passé peut perpétuer des cycles de violence, en particulier dans le contexte du conflit israélo-palestinien, où la mémoire de l’Holocauste est souvent utilisée pour justifier des actions actuelles. Cette perspective s’aligne sur les idées de penseurs comme Paul Ricoeur, qui ont discuté de l’importance de la mémoire collective et de son impact sur l’identité et les actions des sociétés. En fin de compte, Bartov plaide pour une reconnaissance et une intégration du passé dans le présent, rather que son effacement, afin de prévenir de nouvelles violences et de promouvoir une coexistence pacifique.
Source : https://laviedesidees.fr/Bartov-Genocide-the-Holocaust-and-Israel-Palestine

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