La physionomie électorale de la France d’outre-mer présente une dualité intrigante, révélant des dynamiques politiques complexes. During the 2022 presidential election, Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, a dominé les départements d’outre-mer, remportant une majorité des voix en Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, et Mayotte. Cette tendance peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la dédiabolisation de l’extrême droite, où des partis comme le RN parviennent à normaliser leur discours et à gagner en légitimité auprès d’un électorat plus large[5].
Cependant, cette victoire électorale de l’extrême droite contraste avec les résultats des élections législatives de juillet, où la gauche a obtenu quasi-totalité des sièges de député dans ces mêmes régions. Ce phénomène reflète peut-être une fragmentation de l’électorat et des stratégies de vote différenciées selon les types d’élections, soulignant ainsi la complexité des identités politiques et des intérêts locaux dans les territoires ultramarins. Cette dualité électorale met en lumière les défis de la représentation politique et les nuances des préférences électorales dans ces régions.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/quelle-est-la-physionomie-electorale-de-la-france-d-outre-mer-20250108