Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Réforme onusienne sous Trump : analyse critique
L'administration Trump a lancé en 2025 une initiative de réforme des Nations Unies sous l'acronyme "DOGE-UN", s'inscrivant dans une politique de désengagement américain des institutions internationales. Cette démarche s'appuie sur un décret présidentiel du 4 février 2025 qui a déjà acté le retrait du financement américain pour certaines agences onusiennes comme le Conseil des droits de l'homme et l'UNRWA[1][5].
Cette approche reflète une vision néoréaliste des relations internationales, où la souveraineté nationale prime sur le multilatéralisme, rappelant les thèses de Kenneth Waltz sur l'anarchie du système international. Parallèlement, le Secrétaire général António Guterres a initié sa propre réforme (UN80) visant à moderniser l'organisation pour le XXIe siècle[3].
La confrontation entre ces deux visions illustre parfaitement le dilemme institutionnel théorisé par Robert Keohane : comment maintenir des institutions internationales efficaces face aux intérêts divergents des États puissants. La réforme trumpiste, alimentée par une rhétorique anti-establishment, risque paradoxalement de renforcer l'influence d'autres puissances comme la Chine au sein du système onusien[2].
Cette situation met en lumière la tension fondamentale entre l'idéalisme wilsonien qui a inspiré la création de l'ONU et le réalisme politique qui guide la nouvelle administration américaine, posant la question de l'avenir du multilatéralisme dans un monde de plus en plus fragmenté.
https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/2025/02/withdrawing-the-united-states-from-and-ending-funding-to-certain-united-nations-organizations-and-reviewing-united-states-support-to-all-international-organizations/
Source : https://laviedesidees.fr/Quelle-reforme-de-l-ONU