Le texte aborde la nécessité pour les entreprises et les organismes publics de quantifier et de gérer les coûts liés à l’absentéisme, à la rotation du personnel et aux accidents du travail. Cette approche s’inscrit dans la logique de la théorie de la gestion des ressources humaines, où la maximisation de l’efficacité et la minimisation des coûts sont centrales. En intégrant ces coûts dans le bilan social, les organisations peuvent adopter une vision holistique de leur performance, alignée avec les principes de la théorie des coûts complets (true cost accounting), qui prend en compte à la fois les coûts financiers et extra-financiers. Cette démarche permet de stimuler des investissements ciblés dans la qualité de la gestion du personnel, réduisant ainsi les dysfonctionnements sociaux et améliorant la rentabilité globale de l’organisation[1][5].