Dans son discours de vœux de Nouvel An, le Président Emmanuel Macron a reconnu que sa décision de convoquer des élections législatives anticipées en juin 2024 a exacerbé l’instabilité politique en France, rather than apporter des solutions. Cette admission reflète une prise de conscience de la complexité de la gouvernance dans un contexte de fragmentation politique, un phénomène que le philosophe et sociologue Émile Durkheim aurait qualifié de « anomie » – un état de désorganisation sociale et politique.
Macron a indiqué son intention de recourir à des référendums en 2025 pour trancher des sujets déterminants, une stratégie qui pourrait être vue comme une tentative de reprendre le contrôle politique en mobilisant la démocratie directe. Cette approche s’inscrit dans la lignée des théories de la démocratie participative, où les citoyens sont directement impliqués dans les décisions politiques, un concept défendu par des penseurs comme Jean-Jacques Rousseau.
Cependant, cette démarche se heurte à la réalité d’un paysaux défis économiques et politiques croissants, notamment la nécessité de réduire les déficits et de stabiliser l’économie, des enjeux qui mettent à l’épreuve la capacité du gouvernement à agir de manière efficace dans un contexte de blocage parlementaire. Cette situation complexe souligne les défis de la gouvernance dans un système politique fragmenté et en crise.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/referendums-europe-emmanuel-macron-abat-ses-dernieres-cartes-pour-tenter-d-exister-en-2025-20250101