Sexe, genre et soupçons dans le sport

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Au cours du dernier siècle, le sport de haut niveau a été le théâtre d’un contrôle particulièrement marqué du corps des femmes, fondé sur la notion essentialiste d’un « vrai sexe ». Inspirées par des paradigmes biologiques hérités du positivisme d’Auguste Comte, les institutions sportives ont mis en œuvre des tests visant à distinguer artificiellement hommes et femmes, renforçant la naturalisation des différences sexuelles comme le décrivent Simone de Beauvoir ou Judith Butler dans leur critique de la construction sociale du genre[1][3]. Cette biopolitique, concept élaboré par Michel Foucault, se traduit dans le sport par un pouvoir s’exerçant sur les corps féminins à travers des dispositifs de vérification, souvent accompagnés de violences médicales et politiques.

Parallèlement, l’injonction à la féminité dans les pratiques sportives a été renforcée par des normes héritées d’un patriarcat institutionnalisé, rappelant les analyses de Pierre Bourdieu sur la domination symbolique[3][5]. L’exclusion des femmes des disciplines considérées comme « masculines » ou trop éprouvantes traduit une volonté de préserver l’ordre social traditionnel et de réaffirmer la hiérarchie des sexes. Cette histoire, marquée par les résistances et les stratégies d’adaptation des sportives, illustre la capacité du sport à reproduire, mais aussi à mettre en crise, les catégories sociales du sexe et du genre.
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Source : https://laviedesidees.fr/Sexe-genre-et-soupcons-dans-le-sport

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