La position de la France vis-à-vis de la Syrie se caractérise par une double dimension : la lutte contre le terrorisme et la prévention de la prolifération des armes chimiques. D’un point de vue stratégique, la France s’inscrit dans la logique de la théorie de la sécurité collective, comme théorisée par les penseurs de la sécurité internationale, en collaborant avec la Coalition internationale contre Daech pour assurer la défaite durable de l’organisation terroriste. Cela se manifeste par des opérations militaires ciblées, telles que l’opération Chammal, qui visent à neutraliser les caches et les sites de Daesh en Syrie[1][4].
Parallèlement, la France se mobilise contre les violations des droits de l’homme et l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien, en s’appuyant sur les principes du droit international humanitaire et les normes établies par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Cette approche reflète une perspective cosmopolitique, défendue par des penseurs comme Immanuel Kant, qui met l’accent sur la nécessité de responsabiliser les États pour leurs actions et de protéger les populations civiles contre les atrocités[1][5].
En somme, l’engagement de la France en Syrie combine des considérations de sécurité nationale et internationale avec un impératif moral et juridique de protéger les droits humains et de prévenir la prolifération des armes de destruction massive.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/syrie-jean-noel-barrot-veut-garantir-les-interets-francais-20250105