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La répression coloniale contre les militants pro-palestiniens en France et ailleurs est une manifestation de la violence structurelle inhérente aux systèmes coloniaux et impérialistes. Cette répression, analysable à travers le prisme de la théorie postcoloniale de penseurs comme Frantz Fanon et Edward Said, se caractérise par des arrestations arbitraires, des enquêtes injustifiées et des tentatives d’intimidation. Ces actions, qualifiables de « modalités contre-insurrectionnelles » selon les termes de la théorie de la contre-insurrection, visent à épuiser les activistes et à affaiblir leur détermination.
La répression est soutenue par une propagande islamophobe planétaire qui légitime le génocide en Palestine et structure la machine coloniale répressive. Cette dynamique rappelle les concepts de « colonialité du pouvoir » de Aníbal Quijano et de « islamophobie d’État » de Steven Salaita, qui mettent en lumière les mécanismes de domination et de contrôle exercés par les États impérialistes.
La lutte contre cette répression nécessite une unité et une solidarité transversale entre les mouvements sociaux, comme le soulignent les théories de la justice décoloniale. Il est essentiel de construire des fronts unis contre les régimes coloniaux, en s’appuyant sur la détermination et la résilience des peuples opprimés, pour exiger des réparations et mettre fin aux colonialismes. Cette approche offensive contre l’islamophobie d’État et les autres formes de racisme s’inscrit dans une perspective de libération nationale et de justice globale.
Source : https://indigenes-republique.fr/tous-unis-contre-la-repression-coloniale/