Le concept du « Choc des savoirs, » initié par le gouvernement français, vise à élever le niveau des élèves durch plusieurs mesures clés. Cependant, cette initiative soulève des questions profondes sur la capacité des élites ministérielles à comprendre et à adresser les défis réels de l’éducation.
D’une perspective intellectuelle, cette réforme peut être analysée à travers le prisme de la phrase latine « Errare humanum est, perseverare autem diabolicum » (To err is human, but to persist in error is diabolical)[2][5]. Cette idée, souvent attribuée à Sénèque, met en lumière la différence entre commettre des erreurs et persister dans celles-ci. Dans le contexte du « Choc des savoirs, » la persistance dans des politiques éducatives inefficaces pourrait être considérée comme diabolique, car elle perpétue des problèmes plutôt que de les résoudre.
Du point de vue conceptuel, la théorie de la gestion du changement et la notion de résilience organisationnelle sont pertinentes. Les réformes éducatives nécessitent une compréhension approfondie des besoins des élèves et des enseignants, ainsi que des ressources nécessaires pour mettre en œuvre ces changements de manière efficace. La critique selon laquelle les élites ministérielles sont incapables d’appréhender et d’affronter ces défis réels suggère un manque de vision et de ressources, ce qui est en ligne avec les idées de penseurs comme Cicéron, qui soulignait l’importance de ne pas persister dans les erreurs[2].
En somme, le « Choc des savoirs » représente une tentative de réforme éducative qui, malgré ses bonnes intentions, risque de se heurter à des obstacles significatifs si les décideurs ne parviennent pas à comprendre et à adresser les problèmes sous-jacents de manière adéquate. Cette situation met en évidence la nécessité d’une approche plus réfléchie et mieux ressourcée pour améliorer le système éducatif.
Source : https://www.bvoltaire.fr/tribune-acte-ii-du-choc-des-savoirs-perseverare-diabolicum/