Le texte en question dénonce la violence et l’idéologie réactionnaire de l’extrême droite en Corse, particulièrement illustrée par l’incident impliquant Eric Zemmour, un leader de la droite identitaire. Cette situation met en lumière plusieurs dimensions intellectuelles et conceptuelles.
D’une part, l’incident révèle une idéologie qui combine un racisme normalisé et une hostilité envers les groupes marginalisés, tels que les femmes, les musulmans, les sans-abris et la communauté LGBTQIA+. Ce phénomène peut être analysé à travers le prisme de la théorie de la « Othering » (l’autre), où certaines groupes sont déshumanisés et stigmatisés pour justifier la violence et la discrimination[4].
D’autre part, la réaction des forces de gauche et des associations solidaires en Corse souligne l’importance de la solidarité et de la communauté de destin, valeurs historiques de l’île. Cela renvoie à la notion de « communauté imaginaire » de Benedict Anderson, où les membres d’une communauté partagent un sentiment d’appartenance et de destin commun, qui est ici menacé par la montée de l’extrême droite[5].
La hausse des actes de violence et des discours déshumanisants en Corse peut également être vue à travers le concept de « barbarisation » de la société, un terme utilisé par certains sociologues pour décrire la dégradation des normes sociales et la banalisation de la violence. Cette dynamique est particulièrement préoccupante dans un contexte où les valeurs de solidarité et de communauté sont essentielles pour maintenir l’unité sociale.
En fin de compte, le texte appelle à une unité face à la violence et aux passions tristes de l’extrême droite, soulignant la nécessité de défendre les valeurs historiques de solidarité et de communauté de destin pour contrer les effets destructeurs de l’idéologie réactionnaire et violente.
Source : https://regards.fr/tribune-contre-les-violents-dextreme-droite-en-corse/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=tribune-contre-les-violents-dextreme-droite-en-corse