Ursula von der Leyen, actuelle présidente de la Commission européenne, se trouve au cœur d’une dynamique complexe où les défis politiques et les crises internationales nécessitent une navigation délicate. Le texte souligne la nécessité de distinguer entre deux groupes : ceux qui agissent avec prudence et sagesse, et ceux qui adoptent des approches plus radicales et potentiellement dangereuses.
Cette dichotomie peut être analysée à travers le prisme de la théorie du réalisme politique, où les acteurs politiques doivent souvent choisir entre des stratégies de coopération et de confrontation. Von der Leyen, en tant que figure centrale de l’Union européenne, doit équilibrer les intérêts divergents des États membres et répondre aux crises comme la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine, tout en défendant la démocratie européenne face à des menaces internes et externes.
La distinction entre « les fous du parti du loup » et « les sages du parti de l’agneau » évoque le concept de rationalité limitée de Herbert Simon, où les acteurs politiques doivent prendre des décisions dans un environnement d’incertitude et de contraintes. Von der Leyen, en tant que leader, doit faire preuve de prudence et de vision à long terme, en s’appuyant sur des principes de gouvernance démocratique et de coopération internationale pour naviguer ces défis.
En somme, le rôle de von der Leyen est celui d’un leader qui doit concilier les exigences de la prudence et de la sagesse dans un contexte géopolitique en constante évolution.
Source : https://www.bvoltaire.fr/tribune-ursula-von-der-leyen-a-peur-du-loup-a-raison/