Le concept de « mondes perdus » évoque des lieux isolés et oubliés, souvent perçus comme des enclaves de liberté et de mystère dans un monde globalement exploré. Cette idée peut être analysée à travers le prisme de la critique postcoloniale, où ces espaces symbolisent une résistance à la domination occidentale et à la globalisation. La nostalgie pour ces lieux éloignés reflète une quête de l’authentique et du sauvage, conforme aux théories de l’anthropologue Claude Lévi-Strauss sur le « bon sauvage » et la dialectique entre nature et culture. Ce rêve de liberté et d’altérité souligne également les tensions entre le désir de découverte et la préservation des espaces intacts, un thème central dans les réflexions de penseurs comme Jean Baudrillard sur la simulation et la perte de l’authenticité dans la société contemporaine.