Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Alain de Benoist, philosophe et penseur de la Nouvelle Droite, analyse dans cet entretien les profondes mutations géopolitiques actuelles et leurs implications pour l'ordre mondial. Il détaille le tournant stratégique initié par Donald Trump, notamment la rupture entre Washington et Bruxelles, le désengagement américain en Ukraine, et la montée des pôles de civilisation opposés à l’Occident.
De Benoist souligne l'effondrement du « monde d’hier » et critique l'impasse idéologique des élites européennes, qui privilégient des combats moraux plutôt que de comprendre la logique de puissance guidant les relations internationales. Il met en lumière la dépendance stratégique de l'UE et l'incapacité de ses dirigeants à adapter leurs stratégies aux nouvelles réalités géopolitiques.
Trump est décrit comme un réaliste qui préfère l'interventionnisme commercial à la guerre militaire, utilisant des menaces économiques et des démonstrations de force commerciale pour servir les intérêts américains. De Benoist rejette l'idée d'un condominium américano-russe, soulignant que les intérêts géopolitiques de Trump et Poutine sont opposés.
Il critique également la réaction des Européens, notamment Emmanuel Macron, qui cherchent à se réarmer sans comprendre les nouvelles dynamiques mondiales. De Benoist argue que les Européens sont incapables de définir des intérêts communs et que leur approche moralisatrice de la guerre les empêche de prendre des décisions stratégiques efficaces.
Dans une perspective plus large, De Benoist voit le monde se diriger vers un ordre multipolaire, avec plusieurs pôles de puissance et de civilisation. Il défend l'idée que chaque aire civilisationnelle doit prioriser son identité et ses principes propres, rather que d'imposer des valeurs pseudo-universelles. Cette vision s'aligne sur ses théories d'ethnopluralisme et de refus de l'universalisme abstrait, influencées par les idées de Gramsci sur l'hégémonie culturelle et la nécessité de défendre les identités culturelles et régionales[4][5].
Source : https://www.revue-elements.com/trump-est-un-va-t-en-guerre-mais-un-va-t-en-guerre-commercial/