Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le concept de "capitalisme de la finitude" développé par Arnaud Orain offre une perspective critique sur l'évolution du capitalisme, particularly sous l'ère Trump. Ce mode de capitalisme se distingue du libéralisme économique classique, caractérisé par la croyance en un enrichissement généralisé et infini grâce à la concurrence libre. En revanche, le capitalisme de la finitude est marqué par la conscience de limites sociales et environnementales, générant une compétition acharnée pour l'accaparement des ressources et des marchés.
Cette approche se fonde sur l'idée que les ressources sont finies et que leur distribution est problématique par rapport à la démographie et aux besoins de la population mondiale. Cela conduit à une logique de "jeu à somme nulle" où les gains des uns se font aux dépens des autres. Trump, avec ses politiques protectionnistes et ses droits de douane, incarne cette tendance qui remet en question le modèle multilatéral et concurrentiel défendu par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Ce capitalisme de la finitude se manifeste à plusieurs niveaux : la fermeture et la privatisation des mers, l'éviction des mécanismes du marché au profit d'accords bilatéraux, et la prise de contrôle d'espaces matériels et immatériels par des firmes hybrides disposant de pouvoirs régaliens, comme les géants de la Big Tech. Cette dynamique rappelle les théories de David Harvey sur le néolibéralisme, où les pratiques étatiques et les dispositifs protecteurs des entreprises créent un environnement de compétition prédatrice.
En somme, le capitalisme de la finitude sous l'ère Trump représente un retour à des formes de colonialisme et d'impérialisme économique, où la souveraineté est fragmentée entre États et firmes transnationales, et où la lutte pour les ressources devient une priorité absolue.
Source : https://inprecor.fr/node/4647