Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche signe potentiellement l’entrée dans une nouvelle ère de rapports de force géopolitiques. Cette victoire, marquée par une victoire électorale significative contre Kamala Harris, révèle une dynamique politique et géopolitique en mutation. Trump, connu pour ses approches disruptives en matière de géopolitique, bénéficie cette fois du soutien des géants de la technologie, ce qui accentue son influence.
Cette situation peut être analysée à travers le prisme de la géopolitique classique, notamment la théorie du « rimland » de Nicholas Spykman, qui souligne l’importance des régions côtières et des corridors de communication pour le contrôle des grandes puissances. Le soutien des entreprises technologiques renforce la capacité de Trump à projeter son influence à l’échelle mondiale, alignant ainsi les intérêts économiques et géopolitiques.
Cette convergence des forces économiques et politiques évoque également les idées d’Yves Lacoste, qui défend une conception large de la géopolitique, intégrant l’étude des rivalités de pouvoir et la capacité des puissances à se projeter au-delà de leurs territoires. Le retour de Trump à la Maison-Blanche illustre ainsi un nouveau paradigme où les acteurs non-étatiques, comme les géants de la tech, jouent un rôle crucial dans la configuration des rapports de force géopolitiques[1][4][5].
Source : https://www.nouvelobs.com/chroniques/20250107.OBS98692/trump-president-bienvenue-dans-le-nouveau-monde-des-rapports-de-force.html