Résumé généré par l'intelligence artificielle :
La Révolution tunisienne de 2010, saluée initialement comme l’avènement d’une ère démocratique, illustre aujourd’hui selon une perspective foucaldienne la résilience des dispositifs autoritaires face à la volonté populaire[2][3]. Alors que la montée des espérances semblait annoncer une transition vers plus de libertés, l’État a progressivement renforcé son contrôle, s’inscrivant dans la logique d’une biopolitique où le pouvoir se recompose plus qu’il ne disparaît. Cette trajectoire rappelle la théorie de la domination de Max Weber, où la légitimité charismatique initiale s’effrite au profit d’un retour à l’autorité bureaucratique et à la recherche de nouveaux « boucs émissaires » pour canaliser les frustrations collectives. La mobilisation des masses, à l’image du « conflit de classes » analysé par Marx, n’a pas abouti à une transformation des structures profondes ; les inégalités persistantes et la désillusion populaire illustrent l’échec d’une révolution que Gramsci qualifierait de « passive », incapables d’opérer l’hégémonie culturelle et sociale nécessaire à un changement durable[2][5]. Ainsi, la Tunisie de 2025 manifeste l’ambiguïté des révolutions modernes, tiraillée entre émancipation espérée et restauration de l’autoritarisme.
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