Un capitalisme en crise, prédateur et autoritaire

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le texte décribe un capitalisme en crise, caractérisé par son caractère prédateur et autoritaire. Cette crise est symptomatique d’un épuisement du néolibéralisme, qui a été la principale méthode de gestion du capitalisme jusqu'à présent. Selon les auteurs, le néolibéralisme, incapable de résoudre les problèmes actuels, a conduit à une érosion de la démocratie et à une montée de l’autoritarisme.

Cette dynamique peut être analysée à travers le prisme de la théorie de l’hégémonie de Gramsci, où les classes dominantes, face à une crise de leur hégémonie, recourent à des mesures autoritaires pour maintenir leur pouvoir. Le capitalisme autoritaire, tel que décrit, se manifeste par une collusion entre le capital privé et le pouvoir politique, comme le montrent les exemples de la Chine, de la Russie et de la Turquie[3].

La logique des rentes, quasi féodale, et la destruction de l’État-providence sont des éléments clés de cette nouvelle forme de capitalisme. Cela conduit à une vacuité de la démocratie, où les élections et les institutions démocratiques sont maintenues mais vidées de leur substance, un phénomène que l’on pourrait qualifier de « post-démocratie » selon les termes de Colin Crouch.

En somme, le texte souligne que le capitalisme actuel, en crise, tend vers des formes autoritaires et antidémocratiques, remettant en question la coexistence traditionnelle entre capitalisme et démocratie. Cette évolution s’inscrit dans un contexte de crise globale où les solutions néolibérales traditionnelles ne suffisent plus, ouvrant la voie à des expérimentations politiques et économiques plus autoritaires.
Source : https://inprecor.fr/node/4610

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