Un dictateur, souvent perçu comme une figure centrale de pouvoir absolu, est en réalité une construction complexe et fragmentée. Selon les analyses de Gustave Le Bon, auteur de « Psychologie des foules », le pouvoir d’un dictateur se répartit en fait entre de nombreux acteurs secondaires, anonymes et souvent irresponsables. Cette dispersion du pouvoir conduit à une tyrannie et une corruption généralisées, rendant la situation insupportable.
Cette perspective s’aligne sur les théories de Hannah Arendt, qui distingue la dictature du totalitarisme en soulignant que la dictature peut être un régime autoritaire mais non nécessairement totalitaire, sauf si elle pénètre toutes les sphères de la société, y compris les domaines privés et intimes[1].
Le concept de dictature ici décrit met en lumière la dynamique de pouvoir dans les régimes autoritaires, où l’apparence d’un contrôle centralisé cache souvent une réalité de pouvoir diffus et souvent corrompu. Cette analyse renforce l’idée que les régimes dictatoriaux sont souvent marqués par une gouvernance arbitraire et coercitive, incompatible avec les principes de liberté politique et d’égalité devant la loi[1][3].
Source : https://www.terreetpeuple.com/philosophie-reflexion-72/7976-un-dictateur-nest-quune-fiction.html