Un militant de BDS Maroc en prison : le verdict de la complicité matérielle avec le génocide

Le procès d’Ismaïl Lghazaoui, un militant du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) au Maroc, soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et la résistance à l’oppression. Lghazaoui a été poursuivi et condamné à un an de prison pour « incitation à commettre des crimes » en raison de son opposition à la collaboration entre le Maroc et l’entité sioniste, particulièrement dans le contexte de l’acheminement d’armes via le port de Tanger.

Cette affaire illustre le concept de « criminalisation de la solidarité » décrit par les théoriciens des droits humains, où les États utilisent des lois pour réprimer les voix dissidentes et les mouvements de solidarité internationale. Cela évoque les idées de Michel Foucault sur le pouvoir et la surveillance, où l’État exerce son contrôle en criminalisant les actes de résistance et en créant un climat de peur parmi les opposants[3].

Le verdict contre Lghazaoui est perçu comme une tentative de l’État marocain pour intimider les militants propalestiniens et réprimer la liberté d’expression, un phénomène que les théoriciens de la justice sociale comme Noam Chomsky décrivent souvent comme une stratégie de contrôle des discours critiques envers les politiques étatiques.

Ce cas met en lumière la dimension stratégique de la lutte pour les droits palestiniens et les implications géopolitiques de la normalisation entre le Maroc et Israël, soulignant la nécessité d’un soutien international pour les militants qui défendent ces causes malgré les risques personnels significatifs.
Source : https://indigenes-republique.fr/un-militant-de-bds-maroc-en-prison-le-verdict-de-la-complicite-materielle-de-letat-marocain-avec-le-genocide/

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