Gilles Deleuze, né le 18 janvier 1925, est une figure centrale de la philosophie postmoderne française. Cent ans après sa naissance, son oeuvre continue d’influencer profondément les débats intellectuels, notamment dans le contexte des théories écologiques.
Deleuze, se réclamant de l’empirisme et du vitalisme, développe une pensée qui se distingue des principaux courants de la philosophie continentale du XXe siècle. Sa métaphysique, inspirée de Spinoza, postule un plan d’immanence où tout existe comme mode d’une seule substance, rejetant ainsi les notions de bien et de mal au profit de relations bénéfiques ou nuisibles aux individus[1][5].
Sa philosophie de la différence, anti-hégélienne, refuse de subordonner la différence à l’identité. Deleuze argue que la différence est primordiale et non dérivée de l’identité, ce qui inverse la relation traditionnelle entre identité et différence. Cette approche se rapproche de la notion deleuzienne de « devenir » où tout être est en constant changement, sans stagnation[3][5].
Dans le contexte écologique, la pensée de Deleuze offre des perspectives innovantes sur la relation entre l’homme et la nature, mettant en avant l’idée d’un cosmos en perpétuel différenciation et transformation. Son concept de « pluralisme = monisme » suggère un univers où la diversité et l’unité coexistent, reflétant une vision dynamique et interconnectée de l’existence[5].
Ainsi, un siècle après sa naissance, la pensée de Deleuze demeure une source d’inspiration pour les réflexions sur la créativité, la subjectivité et les relations entre les êtres et leur environnement.
Source : https://laviedesidees.fr/Un-siecle-deleuzien-1925-2025