Le conflit entre la Russie et l’Ukraine s’intensifie, posant des risques significatifs d’escalade globale, voire de déclenchement d’une Troisième Guerre mondiale. La récente autorisation accordée par le président américain Biden aux forces ukrainiennes de tirer des missiles à longue portée sur le territoire russe a été vivement critiquée par Moscou, qui a mis en garde contre de telles actions. Cette escalade militaire reflète une dynamique de réalisme politique, où les acteurs étatiques défendent leurs intérêts nationaux par tous les moyens nécessaires, comme le théorise le réalisme de Carl von Clausewitz.
Les déclarations de Vladimir Poutine et les réactions du Pentagone illustrent une rhétorique de dissuasion et de défiance mutuelle, caractéristique des relations internationales dans un système anarchique, selon la théorie des relations internationales de Kenneth Waltz. L’implication des États-Unis et de l’OTAN dans le conflit, ainsi que le soutien financier et militaire apporté à l’Ukraine, accentuent les tensions et rendent les négociations plus complexes.
La perspective d’un retour de Donald Trump à la présidence américaine introduit une incertitude supplémentaire, car ses positions sur le conflit pourraient différer de celles de l’administration actuelle. Les faucons entourant Biden semblent réticents à engager des pourparlers, tandis que des voix comme celle de l’ancien colonel Wolfgang Richter suggèrent que l’Ukraine pourrait devoir accepter des compromis territoriaux en échange de garanties de sécurité.
Cette situation évoque les théories de la sécurité collective et de la stabilité hégemonomique, où les grandes puissances jouent un rôle crucial dans la maintenance ou la perturbation de l’ordre international. La montée des tensions et l’absence de mécanismes de régulation efficaces laissent craindre une dégradation irréversible des relations internationales, menaçant potentiellement la stabilité mondiale.
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