Vers un (dés)ordre impérial d’un nouveau type

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le texte aborde l'émergence d'un nouveau type de désordre impérial, caractérisé par une reconfiguration de l'hégémonie américaine. Cette dynamique s'inscrit dans un contexte de crises multiples, incluant écologique, économique et géopolitique. Les États-Unis, confrontés à la fin de la mondialisation « heureuse » qui a bénéficié notamment à la Chine, tentent de redéfinir leur empire à travers un ethnonationalisme protectionniste et oligarchique.

Cette stratégie implique une alliance avec des gouvernements et forces politiques réactionnaires, visant à promouvoir un « changement de régime » dans les pays où subsistent des formes de démocratie libérale. Ce modèle aspire à combiner le pouvoir financier et le contrôle des communications, illustré par des figures comme Elon Musk, pour imposer des intérêts à l'échelle internationale.

Cette approche peut être analysée à travers le prisme de la théorie de l'impérialisme de Lénine, qui met en lumière les tendances à la guerre et à la compétition pour les ressources dans un contexte de crises. La notion de « super-oligarchie » de la finance et des communications, développée par Louça, est également pertinente, car elle souligne la fusion du pouvoir économique et politique.

Ce nouveau désordre impérial se caractérise par une logique de prédation et d'accumulation capitaliste, au détriment des conquêtes sociales et des limites biophysiques de la planète. Cela indique une transition vers des autoritarismes réactionnaires ou des autocraties électorales, cherchant à stabiliser et généraliser un nouveau mode de gouvernance et d'hégémonie[1].
Source : https://inprecor.fr/node/4612

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