Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le concept de travail soutenable se distingue par sa dimension holistique et son ancrage dans les principes du développement durable, tel que défini dans le rapport Brundtland de 1987. Cette approche transcende la simple prévention des risques professionnels pour viser un équilibre durable entre les besoins présents et futurs.
Dans cette perspective, le travail soutenable intègre trois dimensions clés : la biocompatibilité, l’ergocompatibilité et la sociocompatibilité. Selon Serge Volkoff, un travail est soutenable s’il est adapté aux propriétés fonctionnelles de l’organisme humain, favorise des stratégies de travail efficientes, et permet un épanouissement dans les sphères familiale et sociale[3].
Cette vision s’aligne sur les théories sociotechniques, qui mettent en avant l’interconnexion des facteurs humains, sociaux et écologiques. Le travail soutenable doit ainsi régénérer et développer les ressources humaines et sociales, assurant une qualité de travail qui prend en compte les parcours de vie des individus et leur bien-être global[1].
En intégrant ces dimensions, le concept de travail soutenable se rapproche des idées de durabilité et de responsabilité sociale des entreprises, renforçant l’idée que le travail doit être conçu pour bénéficier à la fois aux individus, à la société et à l’environnement. Cette approche dynamique et intégrative reflète une évolution significative dans la manière de concevoir et de gérer le travail, en accord avec les principes de durabilité et de bien-être durable.
Source : https://laviedesidees.fr/Vers-un-travail-soutenable