Vieilles branches

L’enquête de Nicolas Renahy sur les ouvriers retraités de Sochaux révèle une résistance et une solidarité persistantes dans le monde ouvrier, même après la retraite. Cette étude illustre la théorie de la « résistance active » de Michel de Certeau, où les individus, malgré les contraintes sociales et physiques, maintiennent des pratiques de militantisme et de solidarité. Les retraités, marqués par les événements de 1968 et les luttes syndicales, continuent à lutter contre les injustices et à transmettre leurs valeurs aux plus jeunes, démontrant ainsi la durabilité des liens sociaux et de l’identité ouvrière, conforme aux idées de Pierre Bourdieu sur la persistance des habitus de classe[1][3][5].

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