Le discours d’Emmanuel Macron sur la dissolution de l’Assemblée nationale, analysé par Guillaume Tabard, soulève plusieurs questions conceptuelles et politiques. Macron’s mea culpa sur cette décision, bien que nécessaire pour restaurer l’audibilité de sa parole, ne résout pas en soi le cadre politique détruit par cette mesure. Cette situation évoque le concept de légitimité politique, tel que théorisé par Max Weber, où la légitimité d’un leader dépend de la perception de sa crédibilité et de son autorité par le public.
La décision de Macron, perçue comme un échec prévisible, met en lumière les défis de la gouvernance dans un contexte de polarisation politique, un phénomène souvent analysé par les théoriciens de la démocratie participative comme Chantal Mouffe. La nécessité de reconstruire un cadre politique viable souligne l’importance des compromis et de la cohésion sociale, des éléments clés dans la théorie de la démocratie délibérative de Jürgen Habermas.
En fin de compte, le défi pour Macron est de retrouver une parole audible et crédible, ce qui implique de reconstruire la confiance et de renforcer les institutions démocratiques, un processus complexe qui nécessite une approche nuancée et inclusive.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/guillaume-tabard-une-parole-presidentielle-qui-doit-d-abord-redevenir-audible-20250101