Résumé généré par l’intelligence artificielle :
L’article explore les implications philosophiques et éthiques de l’intelligence artificielle (IA) à travers la lens de la pensée de Saint Thomas d’Aquin. Bien que l’œuvre de Thomas d’Aquin ne traite pas directement de l’IA, ses idées sur la nature de l’âme-esprit et la conscience spirituelle offrent des perspectives valables sur les limites et les dangers de l’IA.
D’un point de vue philosophique, Thomas d’Aquin pourrait contribuer à la discussion contemporaine en mettant en lumière la distinction entre l’intelligence artificielle et l’intelligence naturelle. Selon le théologien allemand Thomas Marschler, les idées de Thomas d’Aquin peuvent sauver de conclusions erronées lorsqu’on utilise l’IA pour soutenir une vision naturaliste de l’homme. La conception thomiste de l’âme-esprit et de la conscience spirituelle souligne l’unicité de l’expérience humaine, contrastant avec l’intelligence artificielle qui, même si elle peut résoudre des problèmes de manière similaire à l’intelligence humaine, ne possède pas de conscience ou d’états mentaux[1].
Cette réflexion s’aligne sur les débats philosophiques actuels autour de l’IA forte et de l’IA faible, comme ceux initiés par John Searle. L’IA forte, qui postule que une machine peut avoir un esprit et des états mentaux, est mise en question par les idées thomistes qui insistent sur la spécificité de la conscience humaine[5].
Enfin, l’article encourage une réflexion éthique sur ce qui est techniquement faisable et ce qui devrait être mis en œuvre, une considération qui est au cœur de la philosophie de Thomas d’Aquin et qui reste pertinente dans les discussions actuelles sur l’IA.
Source : https://lesalonbeige.fr/intelligence-artificielle-saint-thomas-decrypte-avec-vous-les-limites-et-les-dangers/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=intelligence-artificielle-saint-thomas-decrypte-avec-vous-les-limites-et-les-dangers