Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Dans son essai « Plaidoyer pour le sentiment » à l’occasion de la Saint-Valentin, Noémie Halioua défend l’idée que la notion de « sentiment » est injustement dépréciée dans le débat public contemporain. Elle argue que les sentiments, souvent réduits à de simples émotions irrationnelles, jouent un rôle crucial dans la formation de nos opinions et de nos actions.
Halioua critique la tendance actuelle à minimiser l’importance des sentiments, particularly dans le contexte des discours politiques. Elle cite l’exemple du « sentiment de submersion migratoire » mentionné par le Premier ministre François Bayrou, soulignant comment de tels sentiments peuvent être instrumentalisés pour influencer l’opinion publique.
Cette réflexion s’inscrit dans la lignée des théories de l’économie des émotions, telles que développées par les sociologues comme Émile Durkheim ou les philosophes comme Jean-Paul Sartre, qui mettent en évidence le rôle des émotions et des sentiments dans la construction sociale et politique. Halioua s’appuie sur l’idée que les sentiments ne sont pas juste des réactions individuelles, mais également des phénomènes collectifs qui façonnent nos interactions et nos décisions.
En défendant la légitimité des sentiments, Halioua rejoint les arguments de penseurs comme Aristote, qui dans sa « Rhétorique » souligne l’importance des émotions dans la persuasion et la prise de décision. Elle plaide ainsi pour une reconnaissance plus large de la valeur des sentiments dans le débat public, afin de mieux comprendre et intégrer les dimensions émotionnelles et subjectives de l’expérience humaine. Cette approche vise à rééquilibrer le discours public en y incluant plus systématiquement les aspects émotionnels et subjectifs, rather than les réduire à de simples considérations rationnelles.
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/saint-valentin-plaidoyer-pour-le-sentiment-par/