Résumé généré par l'intelligence artificielle :
À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, les études byzantines se sont structurées comme discipline scientifique, s’inscrivant dans une dynamique intellectuelle marquée par la volonté de redéfinir l’héritage culturel européen. Ce mouvement s’explique en partie par la redécouverte de la tradition grecque au cœur de la pensée byzantine, dans la lignée de l’humanisme et de la philologie défendue par des penseurs comme Erwin Panofsky ou Aby Warburg, qui ont souligné l’importance de la transmission des textes anciens et de leur interprétation dans la constitution de la mémoire collective occidentale[1].
L’essor des études byzantines s’est aussi nourri de courants tels que le romantisme, attaché à la valorisation des cultures oubliées, et le marxisme, qui a permis de reconsidérer l’histoire sociale et politique de l’Empire byzantin au-delà des préjugés de décadence[1]. Des intellectuels comme Paul Lemerle ont joué un rôle déterminant, en insistant sur le retard pris par les études byzantines par rapport à celles du Moyen Âge ou de la Renaissance occidentale, tout en appelant à une approche historique globale, attentive aux structures sociales et économiques[5].
Finalement, la byzantinologie, en mobilisant des outils interdisciplinaires, interroge la construction du savoir historique et la sélection des sources, rejoignant les réflexions de Michel Foucault sur l’archive et la constitution des sciences humaines.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tudes_byzantines
Source : https://laviedesidees.fr/Cheny-Le-cercle-des-byzantinistes