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Résumé de l'affaire des viols de Mazan : une réflexion sociétale

L'affaire des viols de Mazan, également connue sous le nom d'affaire Pelicot, constitue un événement judiciaire qui interroge profondément notre société sur ses rapports de genre. Ce procès met en lumière ce que Hannah Arendt qualifierait de "banalité du mal" – des hommes ordinaires ayant perpétré des actes monstrueux sur une femme droguée par son mari pendant près d'une décennie (2011-2020)[1][2].

La démarche courageuse de Gisèle Pelicot, qui a souhaité que son procès se déroule publiquement "afin que la honte change de camp", s'inscrit dans une perspective féministe de renversement des stigmates sociaux[2]. Cette affaire, impliquant 51 hommes accusés de viols sur une même victime, révèle les mécanismes structurels de domination masculine théorisés par Pierre Bourdieu[2].

Le procès, achevé en décembre 2024 avec la condamnation de Dominique Pelicot à 20 ans de réclusion et de ses complices à diverses peines, soulève des questions fondamentales sur la "culture du viol" dans notre société et le silence politique qui l'entoure[2][3][5]. Cette affaire nous confronte collectivement au coût social de la cohabitation entre hommes et femmes dans un système patriarcal, nous obligeant à repenser nos constructions sociales du consentement et des relations de pouvoir.
https://en.wikipedia.org/wiki/Rapes_of_Gis%C3%A8le_Pelicot
Source : https://laviedesidees.fr/Manon-Garcia-Vivre-avec-les-hommes