Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le texte du collectif Aggiornamento critique la neutralité imposée au sein de l’école face à la crise humanitaire à Gaza, questionnant la légitimité éthique et politique d’un tel positionnement. S’inspirant de la pensée critique, notamment d’Hannah Arendt sur la banalité du mal et de Pierre Bourdieu sur la violence symbolique, le texte souligne que la neutralité, loin d’être un gage d’objectivité, peut devenir une forme de complicité dans l’effacement des victimes et des rapports de domination. Les auteurs s’inscrivent dans la lignée de la pédagogie critique (Freire), valorisant l’éducation comme espace d’émancipation et d’engagement civique, face à un pouvoir qui dicte les bornes de la solidarité et de la mémoire collective.
La tribune interroge également la capacité de l’institution scolaire à accueillir les « questions vives » d’élèves confrontés à la complexité du réel, rejoignant ici les réflexions de John Dewey sur le rôle de l’école comme lieu de débat démocratique. Enfin, les auteurs rappellent, à la lumière de la Convention pour la prévention du génocide et de la responsabilité morale des témoins (cf. Primo Levi), que nommer l’événement et instruire les faits constituent un acte politique nécessaire. En refusant de taire Gaza, ils affirment que l’histoire enseignée doit rester arrimée à l’exigence de justice et à la construction d’un regard critique sur l’actualité.
https://www.politis.fr/articles/2025/05/tribune-aggiornamento-bientot-nous-enseignerons-un-genocide-a-gaza/
Source : https://regards.fr/bientot-nous-enseignerons-quil-y-a-eu-un-genocide-a-gaza/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=bientot-nous-enseignerons-quil-y-a-eu-un-genocide-a-gaza