La réduction des déficits publics dans des pays comme la Suède, l’Espagne et la Grèce peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la gouvernance publique et des politiques de réforme structurelle. Ces pays ont mis en œuvre des stratégies diversifiées pour assainir leurs finances publiques, reflétant les principes de l’économie néoclassique qui privilégient l’efficacité et la rationalisation des dépenses.
La réforme des retraites, par exemple, en Espagne, s’inscrit dans une logique de durabilité intergénérationnelle, similaire aux concepts développés par le théoricien du capital social, Robert Putnam, qui souligne l’importance de la confiance et de la coopération entre les générations. Cette réforme vise à renforcer les revenus du système de retraite en augmentant les cotisations des hauts revenus et en créant un fonds de réserve pour faire face aux futurs défis démographiques.
La rationalisation du périmètre de l’État et les réformes du marché du travail, quant à elles, s’appuient sur les idées de la nouvelle gestion publique, qui promeut une gestion plus efficiente et décentralisée des services publics, inspirée par les théories de la gestion publique de David Osborne et Ted Gaebler. Ces approches ont permis à ces pays de réduire significativement leurs déficits et de renforcer la viabilité de leurs finances publiques.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/budget-comment-nos-voisins-ont-reussi-a-reduire-leurs-deficits-20250106