Le film « Vaincre ou mourir » dirigé par Vincent Mottez et Paul Mignot se situe dans le contexte de la Révolution française, en 1793, et se concentre sur la figure de François Athanase Charette de La Contrie, un ancien officier de la Marine Royale. Charette, retiré en Vendée, est sollicité par des paysans mécontents pour mener la rébellion vendéenne contre la République.
Cette narration peut être analysée à travers le prisme de la théorie de l’agir communicationnel de Jürgen Habermas, où l’action collective des paysans et de Charette représente une quête de légitimité et de reconnaissance face à un système politique en crise. Charette, en devenant un chef charismatique et stratège, incarne le leadership nécessaire pour mobiliser une armée hétérogène composée de paysans, de femmes, de vieillards et d’enfants.
Cependant, le film a été critiqué pour son approche manichéenne et réactionnaire des événements historiques, ce qui évoque les concepts de Michel Foucault sur la construction du discours et la manipulation de l’histoire. Les historiens ont pointé des inexactitudes factuelles et une représentation romancée de la vie en zone contrôlée par les Vendéens, soulignant ainsi la tension entre la vérité historique et la narration cinématographique.
Enfin, la présence constante du clergé et la lutte pour Dieu et le roi chez Charette peuvent être vues à travers le lens de la théorie de la sécularisation de Max Weber, où les dimensions religieuses et politiques se croisent dans un contexte de crise sociale et politique. Le film, malgré ses limites, offre une réflexion sur les complexités historiques et les dynamiques de pouvoir en jeu pendant la Révolution française.
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