[CHRONIQUE] Être ou ne pas être Français, voilà la question

Être Français implique une complexe interaction entre héritage, identité et engagement towards la continuité et l’évolution de la nation. Cette question fondamentale renvoie à la notion d’identité nationale définie par l’historien Fernand Braudel comme une « ipséité, » une prise en main de la France par elle-même, intégrant à la fois unité et diversité[1].

Accepter l’héritage français signifie se situer par rapport à un passé riche et multiforme, caractérisé par des réinterprétations constantes de son histoire. Cette approche est en ligne avec la pensée de Braudel, qui souligne que l’identité de la France est incompréhensible sans la replacer dans la suite des événements de son passé, et que cette identité n’est pas une réalité close mais un positionnement changeant par rapport aux réalités profondes du passé[1].

Transmettre et enrichir cet héritage implique de valoriser et de protéger le patrimoine culturel, qui garantit la pérennité de l’histoire, de la culture et de l’identité française. Ce patrimoine, tant matériel qu’immatériel, est essentiel pour les générations futures et reflète la richesse et la diversité de la culture française[2].

Cette dynamique d’héritage et de transmission est également influencée par les valeurs républicaines et la laïcité, qui sont des éléments clés de l’identité française selon les débats sur l’identité nationale menés par des figures comme Nicolas Sarkozy et des philosophes comme Jean-Claude Bourdin. Ces valeurs soulignent l’importance de l’universalisme républicain et de la fierté d’être français, tout en accueillant les diverses identités dans le cadre d’une démocratie pluraliste[4].
Source : https://www.bvoltaire.fr/chronique-etre-ou-ne-pas-etre-francais-voila-la-question/

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