[CHRONIQUE] Politique à la française : « bonjour tristesse »

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​[CHRONIQUE] Politique à la française : « bonjour tristesse »

Stéphane Buffetaut

21 décembre 2024

Articles, Politique, Tribune

Dévissage de la France, impasse politique

Capture écran Le Figaro sur YouTube

La période politique que nous traversons ne peut qu’éloigner encore plus les Français du fonctionnement de notre République. Chacun ressent l’urgence des défis du quotidien – difficultés matérielles, ensauvagement de la société, effondrement éducatif, déserts médicaux, immigration incontrôlée – tout comme le « dévissage » de la France sur tous les plans – déficit, déclassement international, perte d’influence culturelle, décrochement économique, désagrégation sociale et sociétale – et le monde politique ne semble soucieux que d’intérêts partisans, de carrière personnelle, de préservation des situations, d’équilibres politiciens improbables. Pour le coup, c’est le retour vers le pire du passé de nos Républiques numéros III et IV. L’individualisme qui caractérise notre société a envahi le monde politique qui semble avoir « perdu le nord » et surtout le sens du bien commun.
Au cours de la longue Histoire de notre vieux pays, nous avons déjà connu ces jours sombres où il semble que le cours des événements échappe à notre volonté, comme si un implacable destin s’abattait sur notre peuple pour le conduire au désastre. Or, ce destin, c’est toujours nous qui l’avons forgé. Il n’est pas le fruit du hasard mais du refus d’accepter les réalités telles qu’elles sont, qui engendre l’esquive devant les choix difficiles, l’attentisme puis la lâcheté et le déshonneur. Car toujours le plus grand nombre préfère « un mensonge qui rassure à une vérité qui éclaire » (saint Thomas d’Aquin). La trahison des élites précède puis accompagne l’effondrement du peuple sur lui-même, comme si l’effort tendu durant des siècles pour être était devenu soudain trop lourd à porter.
Quand rien ne répond plus
Lorsque tout semble perdu, quand les Français se divisent et se haïssent, survient parfois une figure qui ressoude ce qui était brisé, galvanise les âmes et apaise les cœurs. Jeanne la Lorraine, Henri le Béarnais, Louis d’après la Fronde, Bonaparte le Corse, Charles « le Connétable ». À un moment donné, ils ont su incarner une espérance, susciter un redressement, avec les mots et dans les circonstances de leur époque mais où il exist

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