Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Face aux bouleversements géopolitiques et aux pressions budgétaires, l'Europe est confrontée à la nécessité de concilier les dépenses sociales et militaires. S'opposant à l'idée d'un choix exclusif entre sécurité et bien-être, des concepts économiques et sociopolitiques tels que le "compromis productif" de John Maynard Keynes ou encore les "dépenses stratégiques" évoquées par Pierre Rosanvallon éclairent cette problématique. Keynes, en plaidant pour des investissements publics ciblés, inspire l'idée que les dépenses militaires, si bien coordonnées, pourraient renforcer l'économie européenne sans sacrifier la justice sociale.
Le plan "ReArm Europe", soutenu par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, illustre cette ambition. Avec un investissement proposé de 800 milliards d'euros, il repose sur des flexibilités budgétaires et des emprunts collectifs pour renforcer les capacités de défense tout en stimulant des innovations technologiques. Cependant, cette initiative dévoile des limites structurelles, telles que l'insuffisante coordination entre États membres et la dépendance persistante à des financements à court terme.
Par ailleurs, des penseurs comme Amartya Sen soulignent que le véritable défi réside dans une répartition équitable des ressources, évitant ainsi que les investissements en défense ne se fassent au détriment des politiques sociales. Construire une Europe capable d'assurer simultanément sécurité et prospérité nécessite une vision intégrée et durable, combinant dissuasion efficace et cohésion sociale.
https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/il-faudra-100-milliards-deuros-pour-etre-3-en-defense-en-2030
Source : https://www.socialeurope.eu/defence-or-welfare-europe-can-afford-both-and-must