Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Dans son analyse de la formation extra-scolaire destinée à la jeunesse des minorités aux États-Unis, Bianca Baldridge met en lumière à la fois les enjeux structurels de la reconnaissance professionnelle et les dynamiques de reproduction des inégalités. S'inspirant des travaux de Pierre Bourdieu sur le capital social, elle démontre que les éducateurs issus de ces milieux, bien que détenteurs d’une expertise issue de l’expérience communautaire, restent socialement dévalorisés du fait de leur manque de diplômes, illustrant la légitimité inégalement distribuée au sein du champ éducatif. Sa démarche s’inscrit également dans une perspective critique au sens de Paulo Freire, pour qui l’éducation doit favoriser l’émancipation des opprimés : Baldridge considère l’espace extra-scolaire comme un lieu de résistance et de reconstruction identitaire pour des jeunes souvent exclus des logiques scolaires traditionnelles. Enfin, mobilisant la pensée intersectionnelle de Kimberlé Crenshaw, son approche insiste sur la nécessité de penser simultanément les effets du racisme, de la classe sociale et du genre pour comprendre les trajectoires de ces éducateurs et des jeunes qu’ils accompagnent. Ainsi, l’article invite à repenser la valeur des savoirs issus de la pratique et à intégrer une pluralité de voix dans la réflexion sur la justice éducative[1][5].
https://www.gse.harvard.edu/directory/faculty/bianca-baldridge
Source : https://laviedesidees.fr/Former-la-jeunesse-des-minorites-aux-USA