Forum de la dissidence : « Dépenses nuisibles : pourquoi la France finance son propre naufrage ? »

Le débat sur l’efficacité des dépenses publiques en France, comme exposé dans l’article, soulève plusieurs questions conceptuelles et intellectuelles qui peuvent être éclairées par des courants de pensée économique.

D’une part, l’article critique la croissance permanente des dépenses publiques, arguant que ces dépenses créent des clientèles qui maintiennent au pouvoir ceux qui les financent. Cette dynamique peut être analysée à travers le prisme du courant keynésien, qui soutient que les dépenses publiques peuvent stimuler l’économie, mais ici, elle seems à servir des intérêts particuliers plutôt que l’intérêt général. Jean-Yves Le Gallou suggère que ces dépenses, notamment celles liées à la transition énergétique, à l’immigration et à la propagande, bénéficient à des groupes spécifiques plutôt qu’à la société dans son ensemble.

D’autre part, l’article propose une réforme du système d’impôt, avec un socle incompressible pour les dépenses régaliennes et des options pour les contribuables de financer des « bonnes œuvres » supplémentaires. Cette idée reflète une approche libérale, où l’individu a plus de liberté de choix dans l’allocation de ses ressources, contrairement à une approche keynésienne qui favorise une intervention étatique plus active.

La critique des aides au développement et des subventions à divers groupes et associations peut être vue sous l’angle de l’inefficience des dépenses publiques, un thème récurrent dans les analyses de l’OCDE et de France Stratégie, qui soulignent la nécessité de mesurer l’efficacité de chaque dépense par rapport à ses objectifs[1][4].

Enfin, l’appel à réduire les coûts et à gérer les finances de manière plus efficiente, en distinguant entre consommation et épargne, rappelle les principes de gestion budgétaire d’un bon père de famille, une métaphore souvent utilisée dans les débats économiques pour défendre une gestion prudente et responsable des finances publiques. Cette approche se rapproche des idées classiques en économie, qui mettent l’accent sur la prudence et la responsabilité financière.
Source : https://www.revue-elements.com/forum-de-la-dissidence-depenses-nuisibles-pourquoi-la-france-finance-son-propre-naufrage/

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