Dans le contexte du gouvernement Bayrou, Aurore Bergé retrouve le portefeuille du ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes, un rôle qu’elle avait déjà occupé sous le gouvernement de Gabriel Attal. Cette nomination intervient dans un paysage français marqué par des événements significatifs, tels que le procès des viols de Mazan, qui met en lumière les défis persistants en matière d’égalité des genres et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Ce contexte renvoie aux théories de la justice sociale et de l’égalité des chances, telles que développées par les penseurs comme John Rawls et son concept de « justice distributive »[3].
Aurore Bergé, en tant que ministre, doit naviguer dans un environnement où les stéréotypes de genre et les discriminations sont encore prévalents, ce qui nécessite une approche structurée et coordonnée pour promouvoir l’égalité et protéger les droits des femmes. Son rôle implique de coordonner des politiques transversales touchant l’éducation, l’emploi, la santé et l’accès aux responsabilités, en s’appuyant sur des principes de parité et d’égalité, inspirés par les idéaux de l’égalitarisme et du féminisme.
Cette mission est cruciale pour renforcer les garanties d’égalité dans les domaines politique, économique, professionnel et social, alignée sur les objectifs de l’égalité réelle et de la lutte contre les discriminations, comme le soulignent les théories féministes contemporaines.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/gouvernement-bayrou-aurore-berge-de-retour-au-ministere-de-l-egalite-femmes-hommes-20241223