Dans le contexte des récentes grèves aux États-Unis, au Canada et en Italie, la classe ouvrière affronte une vague de mesures d’austérité imposées par la bourgeoisie. Cette situation reflète les principes de la théorie marxiste, selon laquelle la classe capitaliste cherche à maximiser ses profits en exploitant la force de travail de la classe ouvrière.
Les licenciements massifs, les coupes budgétaires drastiques et la compression des salaires sous l’effet de l’inflation sont des stratégies utilisées par le capital pour maintenir son pouvoir et ses bénéfices. Ces actions renforcent la précarisation et l’exploitation des travailleurs, ce qui est en ligne avec les concepts de Marx sur l’aliénation et l’exploitation du travail sous le capitalisme.
Les grèves et les protestations des travailleurs peuvent être vues à travers le prisme de la théorie de la conflictualité de classe de Marx et Engels, où les conflits entre la bourgeoisie et le prolétariat sont inévitables dans le système capitaliste. Les travailleurs, en se mobilisant contre ces mesures, défendent leurs droits et leur dignité, illustrant ainsi la lutte continue pour l’égalité et la justice sociale.
Cette dynamique de pouvoir et de résistance est également éclairée par les idées de Gramsci sur la guerre de position, où les groupes subalternes utilisent des stratégies de résistance et de mobilisation pour contester l’hégémonie de la classe dominante. Les grèves et les protestations actuelles représentent une forme de cette guerre de position, où les travailleurs cherchent à renverser ou à atténuer les effets des politiques d’austérité imposées par le capital.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11457/greves-aux-etats-unis-au-canada-italie-depuis-trois-ans-classe-ouvriere-se-bat-contre